Thérapie individuelle adultes

La psychothérapie repose historiquement sur la notion  de "talking-cure" ( "cure par la parole" ), toute première appelation utilisée par Freud pour décrire sa nouvelle méthode révolutionnaire d'approcher ses patients.

Il s’agit, d'une manière générale, de favoriser un  «Connais-toi toi-même»,  nourri par une rencontre avec l'autre et par la qualité de sa présence : dialogue accompagné avec soi-même, se déroulant dans un cadre bienveillant, à partir d'une parole et une écoute actives et authentiques.

On se connaît avant tout en s’interrogeant, en se posant les bonnes questions, et notamment autour de ce qui, malgré son bon vouloir, son désir ou ses convictions, semble finir par se reproduire dans nos existences, en dépit même de la souffrance morale ou psychologique que cela peut parfois comporter :   pas de changement véritable sans une remise en question de ses attitudes et de ses schémas répétitifs de comportement très souvent inconscients.

 

L’on doit pouvoir se laisser porter librement, en toute sécurité,  dans ce dialogue avec soi-même pour interroger certains aspects de l'image qu'on s'est forgée de soi, ainsi que des raccourcis quelquefois empruntés par nos besoins de réassurance, de reconnaissance et d'affection nous assujetissant aux seules attentes extérieures ou aux injonctions de notre environnement proche.

Il s'agit moins du "pourquoi" que du "comment" ces schémas la plupart du temps inconscients se sont peu à peu mis en place; les questionner c’est pouvoir redonner du sens à nos singularités et à nos véritables choix personnels.

"L’important n’est pas ce qu’on a fait de moi mais ce que je fais moi-même de ce qu’on a fait de moi." (J-P Sartre)

 

À l'occasion d'une première consultation (entretien d'une heure), ainsi que d'un premier bilan prévu au terme de celle-ci, l'opportunité d'un suivi régulier et  sont organisation sont décidées d'un commun accord, dont les tarifs, ajustables eux-aussi à chaque situation socio-professionnelle particulière lorsqu’un suivi régulier doit se mettre en route.

 

 

 

La thérapie, dans tous les cas,  démarre exactement à l’endroit où chacun et chacune se situe subjectivement, au plus près de ses besoins propres et  de ses interrogations personnelles.

 

Ainsi, au besoin, ce sera à partir d’un symptôme isolé, identifié comme étant une source majeure de souffrances au quotidien (angoisses, inhibitions, addictions, troubles de l'humeur...), que le travail thérapeutique pourra s'orienter au démarrage. L'aide du psychothérapeute pourrait, d'autre part,  consister dans un premier temps à tenir un rôle actif de soutien, le temps nécessaire de pouvoir envisager un travail plus en profondeur.

 

« Qu’est-ce qui m’empêche de me autoriser à vivre pleinement mes expériences? », « Qu’y a-t-il derrière cette image dévalorisée qui me colle à la peau? »,  «Qu’est-ce qui m’interdit d’être celui qui je me sens intérieurement?», «Pourquoi mes rencontres amoureuses se succèdent et se ressemblent ?...

...parmi tant d'autres, voilà à titre d'exemple des questions qui pourraient émerger derrière des attitudes et des comportement solidement installés depuis longtemps...

 

Une attention particulière sera alors portée à l'écoute de la réalité psychique et de  cette "voix intérieure" unique à chacun et à chacune : écoute de ses variations, mais aussi de ses hésitations, de ses replis et de ses silences; des différentes  émotions, pour certaines ambigües ou contradictoires, qui l'animent ; des souvenirs de rêves nocturnes et de rêveries diurnes produites par  son imaginaire;  de l’association en apparence incongrue entre  certaines idées, entre mots ou images qui viennent quelquefois perturber la logique de ce qu’on voulait dire; quelquefois des sentiments et des schémas qui se réactualisent, à travers ses échos dans la relation même avec le thérapeute...

C’est la confiance, appuyée sur une qualité particulière  d'écoute, de présence et d'authenticité de la part de ce dernier qui permettront de favoriser ce travail  en profondeur sur soi, en toute sécurité.